Escapade arlésienne

Publié le par Sarah Benlolo

Salut tout le monde ! Petit post au milieu d'une semaine affreusement chargée (en vrac : soirée pro lundi, voyage de presse mardi, conférences aujourd'hui, colloque toute la journée de demain et vendredi), histoire de vous raconter mon escapade hier. Direction Arles, où j'étais invitée à un voyage de presse par un des groupes que je suis. Départ matinal, voyage avec le président du groupe (s'il vous plait, on se la joue star), accueil par le maire (re-s'il vous plait, j'ai failli sortir les lunettes de soleil..) puis, déjeuner dans le bistrot de THE chef étoilé de la ville, Jean-Luc Rabanel.

Et là vous allez me dire (enfin, moi c'est ce que je me suis dit) : "AIE". Je dois avouer que ça a été légèrement compliqué à gérer. Au départ, tout allait bien, on nous sert un gaspacho dans une jolie carafe individuelle avec une paille, donc super. Sauf qu'à partir de là, on a vu des plats sortir de partout un peu comme dans "Les douze travaux d'Astérix" quand Obelix doit manger tout ce qu'il y a sur la table. Tarte aux tomates fraîches (où j'ai picoré les tomates), accras de morue (gentiment refusés), trio de tapenades avec pain grillé (refusé aussi)... Et surtout, une poellée de moules avec calamars, mes amis, un truc de fou à se fracasser le derrière sur le sol tellement c'était bon (oui ça j'ai goûté, puisque crustacés donc protéines, même si je soupçonne l'assaisonnement d'avoir être atrocement piégeant).

Bref, après ça, je commençais à caler, sauf que manque de pot, le chef (qui nous servait lui-même) commence à nous demander si on a fini "les entrées". LES ENTREES? Non mais il plaisante ou pas? Réponse : non, manque de pot, il plaisantait pas. Voilà qu'arrivent des petites cocottes remplies d'une épaule d'agneau confite (en d'autres termes, 72 heures a cuire dans son jus, seigneur), le tout sur un fond de pommes de terre. Malheur, voilà le chef qui me sert une belle part, malgré mes protestations. J'ai eu droit à un "ici, c'est moi le chef, et personne ne m'a jamais refusé quelque chose". Ah zut... bon j'en ai laissé la moitié, et j'ai fini le repas en refusant vaillament la tarte reine-claude/menthe qui arrivait. Je précise que j'avais quand même le bide éclaté avec tout ça... après six mois de régime, j'ai plus l'habitude moi!

Donc voilà... petite peur parce que j'ai eu beau tenter de "limiter" les dégâts, ce repas était totalement hors-plan. Vous me direz, fallait bien que ça arrive, on ne peut pas vivre dans une bulle sans écarts du tout toute sa vie, n'empêche que je crains que ça entraîne un nouveau palier voire une reprise j'ai pas DU TOUT envie de ça moi :) Enfin, prochain rendez-vous la semaine prochaine, donc je saurai la sentence bien assez tôt! En attendant, comme le chef était très vexé de voir que je ne mangeais pas tout, j'ai promis d'y retourner en fin de "plan"... et à ce moment là, je pense que le "moelleux au chocolat" me tendra les bras :) Allez, c'est tout pour le récit de mes aventures à Arles, avec sa mairie, son soleil, ses restos, son expo Lacroix et ses volatiles (les initiés comprendront). Bises et à plus tard!
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M
Mouelleux aux chocolaaaattt
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C
A te lire, on croirait entre e témoignage d'un critique gastronomique  Pour France TV on met les petits plats dans les grands dis donc!J'espère que cela n'aura pas d'incidence trop grave sur le plan.Bisous
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B
Han, mais tu m'as donne faim avec tout cela. J'en bave rien que d'y penser :).Mais bravo, tu semble avoir bien resiste quand meme.Bises d'Australie
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N
Croaaaa, croaaaaaaaaaa. yavait ps un peu de fougasse aussi ? et des moustiques grillés pour le Flamant ?
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